La victime veut que son dossier soit révisé et dit qu'il en va de sa sécurité sexuelle
- jesuishelene
- 14 sept. 2022
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 1 août 2023
Et la une du Devoir qui traite defurtivage une agression sexuelle reconnue mais pas puni c'est ça le furtivage? Ça s'appelle du stealthing en anglais et c'est lorsque un homme par exemple retire un préservatif sans le consentement de sa partenaire au milieu d'un acte sexuel par exemple c'est le cas qui nous est présenté à la une du Devoir. Donc ce cas de furtivage on se demande d'abord ce que c'est, on nous l'explique. Mais surtout on est intéressé parce que la victime qui utilise un nom fictif là pour taire son identité qui est toujours en processus auprès du Directeur des poursuites criminels les pénales veut faire reconnaître ça comme étant une agression. Elle a rencontré quelqu'un au DPCP qui lui a dit « Oui c'est une agression sexuelle mais on ne fera pas avancer le dossier plus que ça ». Et d'ailleurs on lui reprochait même d'avoir sur réagir d'avoir overreact que je traduis c'est le terme qui est utilisé dans sa déclaration, que c'était pas assez grave pour porter des accusations et elle dit c'est exactement ce que m’a dit mon agresseur lorsque c'est arrivé ça, cet acte là.
C’est en 2019 et on dit du côté du DPCP qu'on comprend que la décision puisse décevoir mais qu'on s'appuie sur une analyse objective de toutes les circonstances du dossier en ce moment et on comprend que c'est là où on est le droit ou le regard du droit là-dessus il y a des causes de furtivages qui sont devant les tribunaux mais si l'agresseur ou l'accusé dans ce cas ci ne plaide pas coupable on sent qu'on n'est pas rendu à lancer des accusations on dit même que, il y a un adage latin qui a été utilisé, « minimiste non curat lex » qui signifie que la loi ne s'occupe pas des petites choses sans importance. Il y a des experts qui ont dit que ça manquait grandement de sensibilité, que c’était une maladresse à l'endroit de la victime pour le moins.
Elle, la victime veut que son dossier soit révisé et dit qu'il en va de sa sécurité sexuelle alors peut-être un nouveau cas ou quelque chose qui était moins connu…
Et j'essaie parce que je me posais la question est-ce que c'est parce que c'est difficile à prouver ça, ce serait une chose on pourrait parler d'un certain pragmatisme mais de dire que c'est une petite chose sans importance je pensais que le discours sur le consentement on s'entend voici comment nous allons procéder ensemble puis que quelqu'un change les règles du jeu en plein milieu de la partie il me semble en tout cas que le consentement vient de tomber puis que sur ce cette base là en tout cas on avait matière à criminaliser quelque chose puis là en tout cas. Très hâte de voir comment ces causes vont évoluer.
La réponse des experts là-dessus le sait dire que on va probablement se baser sur des mythes et des stéréotypes en disant que c'était pas violent en disant qu'on avait revu après l'agresseur vous voyez dans quoi on entre là? Ça c'est un dossier qui est connu.
Oui vous avez raison merci Nicolas
Les marin d'ici
Ici première
Avec Mélanye Boissonnault
Puisque le DPCP refuse d’accuser mon agresseur, je me tourne vers une Poursuite Privée criminelle contre mon agresseur.
Cependant, le DPCP a le pouvoir de faire arrêter la Poursuite Privée, ce qui le place dans une drôle de position puisque si la plainte privée se solde par une condamnation, cela pourrait nuire à son image, à sa crédibilité et à la confiance du public envers celui-ci.
Pour cette raison, j’ai besoin de l’appui du public afin que la justice puisse suivre son cours normal.
En partageant mon site sur vos réseaux sociaux, en me suivant sur mes réseaux sociaux, vous m'aidez énormément dans mes démarches judiciaires afin que je puisse retrouver mes droits, ma dignité et que la justice soit faite. L'opinion publique compte énormément dans ce genre d'injustice pour faire bouger les choses.
Chaque geste compte. 💙💙💙
Hélène
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